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Après un mois de Juillet très intense, j’ai décidé de compiler toutes les chroniques des Noctambules pour vous donner un aperçu du festival d’Avignon version 2019

Les chroniques sont dans l’ordre chronologiques. Je vais ajouter quelques éléments pour une meilleure compréhension de chacune d’entre elles.

 

Lettre à Anne: premier spectacle de ce festival d’Avignon 2019

Le spectacle est tiré du livre de correspondance « Lettres à Anne » sorti en 2016.

Ce sont les lettres que François Mitterrand a envoyé à Anne Pingeot.

Un spectacle très intimiste

Dès le début, on rentre dans l’intime de ce couple d’amants. La mise en scène permet d’être au plus pret de l’amour entre les deux personnages. Un micro permet de faire revivre les souvenirs de Anne Pingeot. Et le fauteuil nous emmène dans l’intimité d’un cabinet où les lettres d’amour ont été écrites.

Nathalie Savalli, l’interprète de ce spectacle joue merveilleusement bien sur ces deux tableaux. On passe de la femme blessée à l’amant transit. Sa voix douce et son regard tendre sur le texte nous permet de nous sentir à l’aise face à ce couple. Le spectacle n’est jamais voyeur, toujours juste dans l’émotion et l’intime.

La petite histoire dans la grande

Ce n’est pas n’importe qui qui a écrit ces lettres. C’est un animal politique, ambitieux et déterminé. La lecture de ces lettres nous plonge aussi dans cette ambition. Même si son nom n’est jamais cité, l’aura de François Mitterrand est toujours présent.

Au détour de quelques lignes, on comprend que c’est peut être aussi cet amour caché et interdit qui a fait que François soit devenu Mitterrand.

Il apparaîtra à la fin du spectacle dans deux vidéos. Et après tout ce qu’on a appris on ne peut qu’avoir un regard attendrit sur cet homme politique. Son discours devant le parlement européen est d’un actualité criante.

 

Danièle Mitterrand: la femme oubliée

J’ai rencontré, il y a longtemps Danièle Mitterrand au siège du conseil régional à Marseille. Je garde un souvenir attendrit de cette femme forte, déterminée et engagée.

Ce spectacle m’a fait penser aussi à elle. Car si Anne Pingeot sera la femme de l’ombre, la femme cachée, Danièle Mitterrand sera la femme non aimée. Quand dans ses courriers, François Mitterrand crie son amour fou, profond et sans limite pour Anne, il décrit aussi son mariage de convenances avec Danièle.

Conclusion:

On ne ressort pas de ce spectacle avec la même image de François Mitterrand. Ce spectacle lui redonne une humanité que des fois on peut oublier.

Si vous n’aimez pas l’homme politique, vous avez l’occasion de découvrir l’homme. C’est un voyage dans le pays de l’amour et des contraintes. Un voyage que je vous conseille d’entreprendre.

 

Paulina: le spectacle le plus fort de ce festival d’Avignon 2019

C’est un spectacle qui est tiré d’un texte adapté de 2 la maison de la force 2 d’Angelica Liddell.

Un sujet difficile

On va pas se mentir. Quand j’ai vu un spectacle sur la violence faites aux femmes, j’ai été plus que réticent. Ce sujet est extrêmement d’actualité. Le matin après avoir vu la pièce, on apprenait qu’une 71 ième femme depuis le début de l’année avait été tuée par son compagnon.

Donc je n’avais pas envie de me confronter à ce sujet et j’avais très peur de me retrouver dans une pièce où la violence serait plus exprimée que expliquée.

Je me suis complètement trompé et cette pièce est absolument à voir.

Un texte intelligent

Le texte est un des éléments essentiels de ce spectacle. Il a été écrit avec beaucoup d’intelligence. On est pas là pour voir de la violence, ce n’est pas le journal de 20h. Non. Le texte donne la parole aux victimes. Elément souvent oublié dans les histoires de violence conjugale. Nous somme face à une femme avec ses rêves, ses doutes. Elle nous explique comment la violence arrive petit à petit. Sournoisement, par des petites phrases. L’oppresseur ponctue ses insultes, ses humiliations par des phrases d’amour. Et Paulina nous explique qu’elle reste pour ces petits moments de joie. Qu’il faut qu’elle s’efface de plus en plus pour avoir sa dose de bonheur.

Et c’est la qu’on tombe dans l’horreur et que le spectacle nous ramène à la réalité. Une liste de noms, nous amène au Mexique. La bas, la violence s’ajoute à la pauvreté.

Une actrice extraordinaire

Un beau texte ne suffit pas pour avoir un beau spectacle. Il faut une personne qui l’incarne. Et là, je dois dire que Clémence Caillouel est juste impressionnante dans ce rôle.

Elle est déjà présente sur scène quand le public rentre. Paulina déambule. Elle dérange. On la prend pour une folle.

Le spectacle commence est elle devient attachante, troublante. Elle nous raconte tout sans pudeur. On devient les complices de son mal être.

Elle a les yeux pleins de larmes, on est avec elle, on peut pas la laisser.

Clémence Caillouel est faite pour ce rôle.

Conclusion:

Ce spectacle est à mettre entre toutes les mains. Les gens qui ont des préjugés comme les autres. On ressort perturbé mais grandi. Vous n’oublierez pas ce spectacle. Il vous hantera. Courrez y.

 

J’aurais tellement aimé

Un début intriguant

On rentre dans la salle dans le noir, on ne distingue pas la scène, à peine les gradins. C’est une entrée en matière quelque peu originale pour un spectacle. L’ouvreuse nous dit une phrase géniale: « Je vois que tout le monde a trouvé sa place. Bon spectacle ». J’ai même cru que c’était l’ouvreuse qui allait jouer le spectacle. Le silence se fait. Nous sommes toujours plongés dans le noir. Et là, au fond de la scène une porte s’ouvre, une silhouette apparaît. Nous resterons dans le noir encore quelques minutes. Le temps de nous imaginer le personnage.

Une mise en scène parfaite

Quand la lumière s’allume enfin, il n’y a qu’un tabouret au milieu de la scène. On s’attend à une mise en scène minimaliste. On se souvient des seuls en scène pour l’interprétation de le comédien ou la comédienne. Rarement pour la mise en scène. La scénographie est juste parfaite. La musique, les images projetées ne sont jamais superflues. Elle accompagne divinement Juliette ( le personnage joué par Emilie Chevrier). Il y a une vraie symbiose qui s’opère entre la comédienne et les éléments de décors.

Une fin extraordinaire

Honnêtement, les 5 dernières minutes du spectacle sont absolument stupéfiantes. La performance d’Emilie Chevrier nous fait sentir le cloisonnement de Juliette. Elle nous transmet ce mal être. Et la arrive les dernières minutes du spectacle qui sont vécues comme une libération. On a envie de crier, de sauter sur nos sièges pour encourager Juliette.

Cette fin nous fait sortir du théâtre plus optimiste et plus léger. C’est un vrai coup de génie.

Conclusion:

La pièce aborde le thème du réel et de l’imaginaire. Le thème qui m’a beaucoup plus interpellé c’est celui de la zone de confort et jusqu’au nous sommes prêt à sacrifier notre bonheur pour ce confort. Le texte regorge de pépites comme : « j’ai toujours cru que c’était aux autres de décider pour moi ». Ce spectacle est aussi une bouffée d’optimisme. Allez y avec vos doutes et vos angoisses, vous ressortirez alléger de ces fardeaux

Lolla Wesh Coucou

Un spectacle communautaire: pas vraiment

On peut penser quand on voit l’affiche du spectacle que le spectacle sera rempli d’humour communautaire. C’est un spectacle qui parle de tout le monde et pour tout le monde. Surtout de la société. Toutes les références sont grand public et tout le monde peut se retrouver dans ce spectacle. On le voit dans la diversité du public dans la salle.

Un humour corrosif

Lolla Wesh est corrosif, agressive mais drôle. Elle tape sur toutes les discriminations. Peu importe qui discrimine, Lolla nous fait rire en le dénonçant. Elle a un humour acide et tout le monde en prend pour son grade. Personne n’est à l’abris. Des fois, l’humour se fait plus doux plus attachant. Le principe du spectacle c’est de nous surprendre.

Une fin fine et magnifique

C’est la deuxième fois en quatre spectacles que je suis surpris et bouche bée par la fin. Ici Lolla Wesh nous propose une fin d’une finesse qui la rend magnifique. On découvre un être humain derrière le maquillage. La fin nous permet de tomber amoureux de toutes les facettes de ce personnage atypique. On sort avec une seule envie, embrasser et féliciter cette créature de la nuit.

Conclusion:

Ce spectacle est burlesque, drôle et surtout très attachant. Il faut y aller avec ses préjugés. Lolla s’occupera de tous vous les faire partir. Une bonne thérapie pour une société en mal de vivre ensemble. A voir absolument.

 

Hurt me tender: le festival d’Avignon à Villeneuve

Pour ces chroniques des Noctambules 5, je vous emmène au festival de Villeneuve en scène pour parler de Hurt me tender..

C’est un spectacle avec des acrobaties, de la haute voltige, du théâtre, de la musique live etc…

Une énergie communicative

La première chose qui saute aux yeux dans ce spectacle, c’est l’énergie des artistes pendant tout le spectacle. La musique est joué en direct par un orchestre survolté. Un des musiciens volera aussi dans les aires durant le spectacle.

Ça saute, ça court, ça disparaît pour mieux réapparaître. Les une heure et demi de spectacle passe très vite grâce à l’énergie déployée par toutes les personnes présentent sur le plateau.

On ressort de cette pièce avec le sourire et assez d’énergie pour bien finir la fin de soirée.

Un file conducteur: l’amour

Même si c’est plutôt du cirque et de l’acrobatie, on assiste à des scènes qui nous racontent des choses. Le fil conducteur de ce spectacle c’est l’amour. L’amour sans barrière de genre mais aussi sans barrière de violence. C’est de l’amour brut qu’on nous propose pendant ce spectacle.

Il y a aussi des scènes de réflexion sur l’amour. Une scène m’a beaucoup plus. C’est un couple qui essaye de se retrouver mais qui sont empêchés par les autres. A la fin, le couple se séparera accaparé par les autres. C’est une bonne réflexion sur tous ces obstacles qui mettent à mal le couple. La société, le jugement des autres, les intérêts des autres.

Un vrai spectacle vivant

On parle souvent de spectacle vivant quand on parle du festival d’Avignon. Ce terme est le mieux pour décrire ce show.

En effet, durant une heure et demi, ça chante, ça danse, ça joue la comédie et ça exécute des acrobaties. Il n’y a jamais de temps mort. Il se passe toujours quelque chose sur le plateau ou dans les aires. Les artistes nous montrent un panel de leur talent assez impressionnant. On voit que chacun a sa spécialité mais tous ont plusieurs cordes à leur arc pour vous faire passer un moment inoubliable.

Conclusion

Ce spectacle est pour toute la famille. Les jeunes seront émerveillés par les sauts, la voltige et les acrobaties. Les adultes quant à eux auront la partie théâtrale et surtout la partie live. Chacun trouvera dans ce spectacle quelque chose qui lui plaira.

N’hésitez surtout pas à aller à Villeneuve lez Avignon. l’autre festival d’Avignon pour les voir. De plus, vous avez le Beaub’arts, un bar associatif pour vous détendre et vous désaltérer. Et en attendant le spectacle, il y a aussi plein d’autres activités à faire. Encore une raison de plus de venir entre amis ou en famille.

Pour ces chroniques des Noctambules 6, je vous propose un vaudeville de Georges Feydeau.

Ce spectacle est un bon moyen de se détendre entre humour et chansons.

Dormez je le veux

L’absurde au service de l’humour

Comme tout vaudeville, le spectacle nous raconte avec humour les relations entre maîtres et domestiques. Un domestique qui hypnotise son maître afin de le faire travailler à sa place. Cette phrase donne le ton de l’absurde qui se joue pendant une heure. Mais cet absurde là est bien mené et produit son effet. C’est l’humour qui prend place et l’enchaînement des situations les plus absurdes nous fait rire pendant tout le spectacle.

Une bande son impeccable

Le texte de Feydeau est un peu daté sur ces personnages. En effet, à l’heure actuelle on ne parle plus de maître et de domestique. Pour rester fidèle au texte mais le moderniser, la metteuse en scène a trouvé la bonne idée. Elle a ajouté des scènes de play-back avec des chansons bien choisies. On entendra Gare au gorille de Georges Brassens. C’est petit interlude permettent de rajouter des moments comiques. Et aussi ça dynamise encore plus la pièce.

Un bon moment

On ne voit pas l’heure passée. Même si ce qui se passe est prévisible (au niveau du texte), les acteurs sur le plateau font vivre les situations avec énergie et entrain. Vous ressortirez du spectacle avec de l’énergie pour continuer vos déambulations dans la ville et le festival. C’est un bon moment à passer.

Conclusion

C’est un spectacle à mettre entre toutes les mains. C’est enjoué, familiale et plein d’humour. Vous passerez un bon moment avec cette troupe d’acteurs énergiques et passionnés.

 

68 mon amour

Pour les chroniques des Noctambules 7, je vais vous parler de 68 mon amour.

Un spectacle qui parle de mai 68 et de ses conséquences sur la vision de la société.

Mais 68 mais pas que

On va être honnête la thématique de mai 68 ne m’a pas emballé au premier abord. L’année dernière, j’avais vu un spectacle sur le départ de de Gaulle de Paris. Ce dernier était très bien. Donc je suis allé un peu à reculons voir 68 mon amour.

Je suis content de mettre forcer. Ce spectacle apporte un regard neuf sur cette période historique. Donc oui il parle de mai 68 et du déclencheur de la révolte. Mais l’intelligence du texte est de nous parler de notre quotidien. Il y a une mise en perspective des attentes des jeunes de mai 68 et le quotidien actuelle.

Un texte politique mais pas que

Ce spectacle est un spectacle politique. Mais pas dans le sens électoral du terme. Plutôt dans son sens noble, celui de l’organisation de la cité. On parle du bonheur et comment y arriver. Le texte fait le lien aussi avec ce qui s’est passé dernièrement dans le pays.

C’est aussi une critique des conséquences de mai 68 et surtout le après mai 68. C’est un texte sans concession qui regarde l’histoire de manière cru.

Un spectacle touchant et très moderne

Mais ce n’est pas qu’un texte politique. Le personnage principal nous parle aussi de la découverte de l’autre. C’est aussi le moment pour lui de s’éveiller à l’amour. Le spectacle prend un tournant plus intime plus introspectif. On comprend que le norme imposé à l’époque rendait la découverte de l’autre compliqué. Et puis, mai 68 est arrivé et les codes étaient à réécrire.

Quand le spectacle devient intime Ludovic Salvador l’accompagne avec douceur et justesse.

Conclusion:

C’est un spectacle qui donne les clefs pour comprendre la période de mai 68. Mais c’est aussi un spectacle pour comprendre la jeunesse de l’époque. Enfin, il nous fait réfléchir sur nos conditions de vie et l’évolution de la société.

C’est un spectacle sans concession qui nous permet d’en sortir grandi.

Trop tout

Il est dure à résumer ce spectacle. C’est n’est pas un one-woman show ni un stand up ni une pièce. Le spectacle est un peu tout à la fois. C’est surtout une boule d’énergie.

Une nouvelle Marianne James

Quand on voit le spectacle, on voit Nadine Charvolin faire tellement de chose sur scène. Elle danse, elle chante, elle houe la comédie, elle nous fait rire.

On peut dire qu’on est en présence de la nouvelle Marianne James. Toute l’énergie qu’elle déploie sur scène ainsi que les nombreux talents qu’elle nous propose, nous conforte dans cette idée.

Nadine Charvolin chante bien, joue bien et apporte une énergie incroyable durant l’heure et quart du spectacle.

Tendre drôle et percutant

En plus de tout ce qu’apporte Nadine Charvolin, le texte qu’elle nous propose est incroyable. Le texte nous parle de la difficulté d’être hors du cadre. C’est un texte drôle et subtile. On passe des rires aux larmes en un claquement de doigt. Tout le long du spectacle, le file conducteur est la sincérité. Chaque situation décrite est juste et réelle. Un vrai plaisir.

Une joie communicative

Nadine Charvolin a une joie communicative. Même quand elle nous parle des insultes qu’elle a reçu, elle utilise l’humour pour nous faire passer le message.

On ne peut pas rester deux minutes dans le théâtre sans ressentir la joie de la comédienne. C’est un bon spectacle si vous avez besoin de vous rebooster. Vous ressortirez avec une banane comme jamais.

Nadine Charvolin est généreuse et vous fera passer un super moment.

Conclusion

N’hésitez pas à courir voir ce spectacle. Il est drôle, attachant et touchant. Vous ne regretterez pas ce temps passé. C’est un spectacle ouvert à tous.

 

Nous aimerons nous?

C’est un spectacle d’improvisation qui commence dans une chambre après une relation sexuelle entre deux personnes.

Un spectacle évolutif

Le premier quart d’heure du spectacle, on le passe à préparer la pièce de théâtre. On choisit plusieurs éléments qui vont être révélés durant la soirée. Nous savons ce que vont être les éléments mais on ne sait pas quand ils vont arriver. Chaque élément reste secret pour les comédiens. Ils découvrent au fur et à mesure ce qu’ils doivent improviser et non pas le temps de se concerter.

Un duo en symbiose

L’improvisation est un art compliqué. Il faut beaucoup de talent pour que cela marche. Véronic Joly et Olivier Descargues sont dans une symbiose parfaite. Pendant tout le spectacle, il y a une écoute parfaite entre les deux comédiens. Chaque choix que le public a fait au début du spectacle, sont sur pancarte qui seront dévoilées durant le spectacle. Et à chaque fois, il faut relancer la pièce avec ce nouvel élément. La connection entre les deux acteurs est tellement forte que chaque élément est intégré de manière très naturelle.

Est ce vraiment une impro?

Au milieu de la pièce, on se demande si c’est vraiment une impro. Le spectacle est tellement parfait, drôle et exécuté. On n’oublie que c’est un spectacle qui se construit devant nos yeux. C’est d’une fluidité exceptionnelle. Il y a vraiment beaucoup de talents et de surprises dans ce spectacle.

Conclusion

N’hésitez pas à aller voir ce spectacle. L’avantage c’est que vous pouvez retourner le voir autant de fois que vous le souhaitez. Vous ne le regretterez pas. Le meilleur spectacle d’improvisation que j’ai vu .

 

Ma famille

Ma famille est un spectacle avec 4 comédiens qui sont aussi des musiciens.

Une bande son géniale

Quand on rentre dans la salle de spectacle, on voit les comédiens sur scène. On voit surtout un violon, un violoncelle et un accordéon. Dès le début, les comédiens vont devenir chanteurs et musiciens. La bande son est juste géniale et accompagne le texte de manière formidable. On serait presque déçu qu’il n’existe pas un cd de ce spectacle. C’est un mélange de musique tzigane, yiddish, russe etc…

Un ballet permanent entre les acteurs

Le génie de la pièce c’est la mise en scène. En effet, il y a un cordon à linge sur le fond de scène. Dessus se trouve des vêtements et des accessoires. De là peut commencer un ballet inédit. Chaque accessoire représente un personnage et chaque comédien peut jouer ce personnage. Le personnage n’est donc pas incarné dans un corps mais dans des corps. Cela permet de sublimer le texte et surtout de le dynamiser.

Une pièce drôle attachante et émouvante

Le texte est vraiment très beau. Cette famille qui a des mœurs très particulières devient attachante et émouvante au fil du spectacle. Cette famille est peu banale. Elle a des questions bien étranges comme peut on vendre un enfant à une personne qui a que des chats. Mais c’est une famille où on parle d’amour et de sa complexité.

Conclusion

Courez voir ce spectacle. Attention, c’est un succès donc il vaut mieux réserver à l’avance. Laissez vous emporter par cette fable.

 

Chantecler solo

Marco veut monter Chantecler de Edmond Rostand pour la nouvelle année théâtrale.

Un texte fin et émouvant

Cette pièce de théâtre nous fait rentrer dans l’univers de la création artistique. Mais aussi et surtout, nous fait découvrir un texte peu connu de Edmond Rostand. Marco doit convaincre sa troupe de théâtre de jouer Chantecler de Edmond Rostand. Pendant toute la pièce, on a donc deux histoires qui se jouent. Celle du metteur en scène qui doit convaincre du choix de la pièce et celle de Chantecler. Et c’est là que le texte est fort car les deux histoires pourraient ne pas être liées. Mais elles le sont. La morale de la pièce de Rostand ressort dans les débords de Marco. Le jeu de lumière permettant de faire le contraste entre ces deux histoires.

Un seul en scène? Pas vraiment

Alors oui, Henri Saint-Macary est seul en scène. Mais car il y a un grand mais, il joue plusieurs personnages. Il pourrait jouer de manière identique chaque personnage en lui donnant un seul trait de caractère. Mais non. Chaque personnage a son identité propre et Henri Saint-Macary arrive à les incarner un par un. On ne voit pas un seul acteur en scène mais une multitude de personnages. La performance scénique est remarquable.

Une performance dynamique

Pour pouvoir rendre ce texte vivant, il faut avoir un comédien qui donne tout. C’est ce qu’il se passe. Pendant une heure dix, on assiste à une performance extrêmement dynamique. Elle l’est tellement que Henri Saint-Macary arrive à jouer 5 à 6 personnages en même temps. Le dynamisme de l’acteur nous permet aussi de ne pas nous perdre dans cette forêt de personnages.

Conclusion

Si vous avez peur de voir un seul en scène, ce spectacle est fait pour vous. Il vous réconciliera avec ce genre de performance. La pièce est abordable aussi pour un jeune public. N’hésitez pas allez y.

 

D’école et moi

D’école et moi est à mourir de rire.

Une énergie incroyable

Dès le début du spectacle, Bénédicte Bousquet dèploie une énergie incroyable. On a du mal à croire qu’elle tiendra tout le spectacle comme ça. Et ben on se trompe. Elle tient l’énergie et elle en rajoute. On ne voit pas l’heure passer. Ce stand up est plus efficace qu’une cure de vitamine C pour vous donner la pêche.

Une repartie impeccable

Durant le spectacle, certaines personnes dans le public interpellent Bénédicte Bousquet. Au lieu de se sentir déstabilisée, elle rebondit sur chaque mot que lui lance le public. A aucun moment, elle perd le fil. Cela rend son spectacle encore plus vivant et drôle. Bénédicte Bousquet a vraiment une repartie impeccable pour pouvoir faire de chaque mot, une blague.

A mourir de rire du début à la fin

Mais avant tout, le spectacle d’école et moi est un spectacle bien écrit et très efficace. Il est drôle. Que ce soit sur sa vie de maîtresse ou sa vie de maman, chaque situation devient un sketch. On n’est pas déçu. On doit rire au moins 5 fois par minute. Et cela dure durant tout le spectacle. Du début à la fin, on rit, on rit , on rit. Le jour où j’ai vu le spectacle, il y a eu des gens qui pleuraient de rire (littéralement).

Conclusion

Pour moi, d’école et moi est un des stand up les plus drôle du festival. Il faut aller le voir. Vous en sortirez avec une énergie et une bonne humeur incomparable. Petit conseil, réservez.

 

Isadora

C’est l’histoire de Isaodra Duncan. Elle est considérée comme la créatrice de la danse contemporaine.

Des artistes complets

Les deux comédiens sont des artistes complets. Isabelle Georges joue, chante et danse. Elle a une présence incroyable sur scène. A chaque moment de la pièce, Isabelle Georges arrive à nous surprendre. Elle nous entraîne avec elle dans l’histoire de la vie de Isadora Duncan.

Elle n’est pas seule sur scène. Frederik Steenbrink est aussi impressionnant. Il chante et joue à la perfection. Cela donne un couple parfait sur le plateau. Même le pianiste fait quelles incursions dans le jeu. Il est aussi parfait parfois drôle.

Une histoire peu connue

Ce spectacle est la possibilité de connaitre la vie de Isadora Duncan. Cette femme peu connue est considéré comme la créatrice de la danse moderne. A travers ce spectacle, on peut découvrir plus que sa vie. On peut en savoir plus sur ses inspirations. On apprend à connaitre cette femme indépendante, féministe et engagée.

Un spectacle surprenant

Pour rendre hommage à cette grande dame, il fallait un spectacle à sa hauteur. C’est ce que nous livre les deux comédiens sur scène. Ce n’est pas seulement une pièce de théâtre. C’est aussi un cabaret. Mais aussi un concert. Le spectacle nous surprend à chaque moment durant les 1h15.

Conclusion

C’est un spectacle à mettre entre toutes les mains. Vous serez surpris par la voix de Isabelle Georges, son aisance sur scène. La mise en scène est impeccable. A la fois drôle, touchante et émouvante. N’hésitez pas à vous y rendre.

 

Illusions Nocturnes

C’est l’histoire d’un entrepreneur qui veut monter Broadway à Paris.

Un cabaret dans le cabaret

Ce n’est pas un spectacle de cabaret. Ou peut être que si. C’est une pièce de théâtre qui se passe dans un cabaret. A certains moments, un cabaret se met en place. Nous assistons à de vrais morceaux de cabaret. On pense à Chicago. C’est un mélange audacieux entre pièce de théâtre et cabaret. Ça donne une dynamique génial tout le long du spectacle.

Des comédiens surprenant

Les comédiens sont surprenants tout le long du spectacle. Evidemment ils jouent très bien. Mais ils chantent et dansent aussi en même temps. On sent sur le plateau une fusion entre eux qui permet de rentrer complètement dans l’histoire. Chacun joue à la perfection son personnage. Sans caricature, sans fausse note. On ne peut être que emballé par cette prestation scénique.

Le texte permet aussi de mettre en avant le talent des comédiens. En effet, chaque personnage montre différents cotés de sa personnalité ce qui permet un jeu plus juste et plus émouvant.

Un final à couper le souffle

Le final est en contraste avec l’ambiance générale de la pièce. Même si durant tout le spectacle, des éléments sont disposés pour nous préparer à la fin. Quand celle ci arrive, on est surprit. C’est un partie prix payant. On n’en ressort que encore plus conquit par cette pièce.

Conclusion

Vous tomberez sous le charme des personnages. Aucun n’est tout blanc ou tout noir. Chacun est attachant à sa manière. Un spectacle qui vaut le coup d’aller voir pour être émerveillé et ému. Courez y.

 

Ah si j’étais riche!

Un dialogue par lettres interposées délicieux

Ah si j’étais riche! est un dialogue entre un mari et sa femme par lettre interposée. On pourrait penser que la mise en scène serait statique. Pas du tout. L’intelligence de cette pièce, c’est de mettre en vie les lettres comme un dialogue. Il y a un échange entre les deux comédiens. Basé sur des lettres. C’est assez difficile à expliquer donc il vaut mieux aller voir la pièce pour le voir.

Spectacle très drôle

Sholem Aleichem a écrit un texte très drôle. Pauline Vaubaillon et Florent Favier nous le présentent de manière impeccable. Ils sont drôles et énergiques. Menahem Mendl, le personnage principal est d’un optimisme sans faille. Florent Favier l’incarne parfaitement. Tout son visage et son corps transpire l’optimisme. Une vraie performance. Pauline Vaubaillon contre balance cet optimisme par des répliques cultes. Ce duo est juste parfait pour rendre l’intelligence du texte.

Un vrai moment de plaisir

Ce spectacle est un vrai moment de plaisir. Du début à la fin, on ne s’ennuie pas une seule seconde. L’optimisme du personnage principale est contagieux. On rigole beaucoup. C’est un spectacle qui redonne la pêche.

Conclusion

Si vous êtes un peu déprimé ce spectacle est fait pour vous. Si vous ne l’êtes pas ce spectacle est fait pour vous. En fait le spectacle est fait pour tout le monde. Par contre, attention vous ressortirez plein d’énergie et d’optimisme. Soyez prêt!!!

 

Les funambules

Un texte puissant

Alexandre Brasseur a écrit un texte très puissant. Il nous décrit la genèse du film les enfants du paradis. Durant la seconde guerre mondiale, 4 amis décident de créer un film. Alexandre Brasseur nous décrit sans complaisance, les ambitions de ces artistes et aussi leurs limites face à l’horreur de la guerre. Le texte est extrêmement puissant et très juste.

Un grand comédien

Alexandre Brasseur montre avec son texte, un talent d’auteur incomparable. On va pas se mentir. Je connaissais Alexandre Brasseur pour son rôle dans Demain vous appartient. J’ai découvert un très grand comédien. Sa présence sur scène est impressionnante. Il fait parti de ce genre de comédiens qui marquent par leur talent et leur générosité. Pour moi, ce spectacle restera la découverte d’un grand comédien.

Un spectacle intime, émouvant et drôle

Le spectacle nous plonge dans une période trouble de l’histoire de France. Mais il le fait de manière intime, émouvante et même parfois drôle. Alexandre Brasseur incarne son grand père à la perfection et fait revivre des grands artistes français comme Prevert ou Carné.On ressort bouleverser de cette performance. C’est un spectacle qui reste dans la tête longtemps après le clape de fin.

Conclusion

Alors résumons. Un grand texte, un grand comédien, un grand sujet. Avez vous besoin de plus de raisons pour courir voir ce spectacle. Il faut mettre ce spectacle dans votre top liste des spectacles à voir pour cette dernière semaine du festival d’Avignon.

 

Discours d’investiture de la présidente des États-Unis

Derrière ce titre assez long se cache un spectacle toute en finesse.

Un texte moderne mais dépassé

Le texte a été écrit en 2005. Ça pourrait faire de celui ci un texte moderne. Il l’est dans un sens. Quand il nous parle de comment on est arrivé à la première guerre mondiale puis à la seconde. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Mais il est aussi dépassé. Quand il a été écrit on avait l’espoir. Le monde n’était pas ravagé par le nationalisme et le terrorisme. L’espoir était encore permit.

De la grand mère à la présidente

La mise en scène est assez originale et nous mène de bout en bout. On commence par voir une grand mère qui raconte ses souvenirs d’enfance. Et celle ci se transforme durant tout le spectacle en combattante. Cette grand mère qu’on pense fragile finira par être la Présidente des États-Unis. Tous ces souvenirs qu’elle nous livre permet de décrire un programme politique. C’est pas un programme des mesures que la future présidente va prendre. Non c’est un programme de comment faire de la politique.

Une réflexion historique

Le fait de se remémorer son enfance, permet au personnage principale de nous donner une leçon d’histoire avec une réflexion assez moderne. L’ascension d’Hitler a aussi été causé par l’humiliation que la France a voulu imposer à l’Allemagne.

Conclusion

Claudine Guittet porte ce texte à la perfection. Elle est douce et combative. On pourrait penser que le texte a été écrit pour elle. Pour la dernière semaine du festival, c’est un spectacle à aller voir.

 

Mademoiselle Palmer, épopée ordinaire

Je vais vous parler de Mademoiselle Palmer: épopée ordinaire.

Un personnage qui devient réelle

Durant le spectacle, par 3 fois le personnage s’efface pour laisser place à la comédienne. Dès le début, on est accueilli par la comédienne qui nous parle de manière naturelle. Elle invite les gens à se placer, nous demande si on est bien installer. Et de manière très naturelle, Laura Lutard s’efface pour laisser place à Mademoiselle Palmer. On ne voit pas arriver ce changement. C’est tellement naturelle. La comédienne réapparaîtra deux fois durant le spectacle pour disparaître encore au profit du personnage. Cela donne un rythme particulier à la pièce et aussi permet des pointes d’humour.

Une invitation au voyage

Mademoiselle Palmer nous prend par la main et nous emmène en voyage. On commence en Martinique. La France , l’Italie, la Thaïlande, Prague et d’autres destinations vont nous faire rêver. Tout au long de son récit, les images de voyage vont venir chatouiller notre imagination. Ces voyages sont agrémentés de la poésie douce servit avec talent par Laura Lutard. Ils seront aussi accompagné par la musique discrète mais parfaite de Cécile Evrot. Elle nous permet une projection encore plus profonde.

Un duo en symbiose

Laura Lutard et Cécile Evrot nous propose un spectacle doux, amère, poétique et enivrant. Cela est possible grâce à la symbiose qui est évidente entre les deux. Le spectacle ne peut pas se passer ni de l’une ni de l’autre. C’est un duo qui fonctionne à merveille.

Conclusion

Profitez de la dernière semaine du festival pour vous évader. Ce spectacle vous permet de le faire tout en restant à Avignon. N’hésitez pas à tenter l’expérience d’un voyage entre poésie et musique. On en ressort plus léger et avec l’envie de partir vers de nouveaux territoires à conquérir.

 

Les princesses et la lune

Un spectacle idéal pour les enfants et les adultes.

C’est drôle, ludique et rafraîchissant

Les trois comédiennes sur scène et la pianiste vont vous faire passer un moment extrêmement agréable. Elles sont drôles, caricaturales, décalées mais toujours juste. La mise en scène est très dynamique. On s’ennuie pas une seconde. Pire on est triste que cela s’arrête. Je serai bien resté une heure de plus. On oublie tout durant ce spectacle. Et on profite du talent de ces 4 interprètes.

Un petit air d’opéra

Attention. Vous ne connaissez rien à l’opéra ou vous n’aimez pas ça? Courez voir ce spectacle. C’est une immersion ludique dans le monde de l’opéra. Loin des clichés pompeux que l’on peut avoir sur cet art. Durant le spectacle, les 3 comédiennes se transforment en chanteuses lyriques ( à moins que ce soit l’inverse). Elles vont vous faire découvrir des morceaux cultes du répertoire classique comme des choses moins connues. De toutes les façons, vous en prendrez pleins les oreilles et je suis sur que vous en ressortirez avec une autre vision de l’opéra.

A voir seul ou en famille

Tout le génie de la pièce repose sur le fait que aucun prérequis ne soit nécessaire pour la voir. Le spectacle tient la prouesse d’être adapté pour les enfants comme pour les adultes. Il y avait des enfants de 8 et 10 ans dans la salle et ils ont adoré le spectacle( ce sont eux qui l’ont dit à leur maman).

Conclusion

Je n’ai qu’un seul regret avec ce spectacle. De ne pas l’avoir connu plus tôt afin de pouvoir en parler au plus grand nombre. C’est vraiment un des spectacles à voir avant que le rideau du festival d’Avignon ne tombe.

 

Europa

Alors attention c’est pas un thème facile mais la pièce vaut le détour.

La vérité en face

Le spectacle parle d’immigration. Mais de manière vraiment originale. On ne nous parle pas de nombre, de nationalité. On nous parle de Nassim, Kader et les autres. Rien n’est embellit, rien n’est caché. On n’est loin des discours passionnels et tronqués que l’on entend sur ce sujet. On parle de rêve et d’espoir. Kader veut aller en Europe car pour lui l’air est propre… Pas de cliché, pas de théorie juste le portrait de personnes qui cherchent autre chose.

Une réflexion sur notre monde

A travers les portraits et les situations dessinés, il y a une réflexion sur notre monde. Cette réflexion est là, posée durant le spectacle. Mais aucun jugement n’est émit. On voit les volontaires à l’exile dans leur quotidien et leur voyage. Le spectacle permet aussi d’entrevoir quelques pistes pour répondre à ce sujet qui agitent les démocraties européennes. Chacun repart avec ce qu’il en envie d’emmener.

Un comédien qui donne tout

Comment ne pas parler ici de la performance scénique de Hovnatan Awédikian. Durant une heure, il nous emporte avec lui, nous fais voyager. Une fois qu’il arrive sur scène, on ne peut plus le quitter des yeux. On est envoûté, hypnotisé par lui, par sa voix et par son corps. Il est brillamment accompagné sur scène par Vasken Solakian. Ce dernier apporte des sonorités berbères, gitanes et arabes à cette histoire et aux personnages.

Conclusion

Il vous reste deux jours pour voir ce spectacle. Emmenez y toutes les personnes qui ont des idées arrêtées sur l’immigration ( de droite comme de gauche). C’est un spectacle salvateur en plus d’un vrai moment de théâtre.

 

Oh Maman!

Une comédie qui fait grincer des dents.

Famille je vous hais

Oh maman! raconte les retrouvailles d’une fratrie autour de enterrement de leur mère. Comme dans toute famille, des secrets et des rancœurs vont apparaître. On essaye au début de se contenir face au drame qui frappe la famille mais les fissures et les fêlures vont vite ressortir. Tout cela donne, une comédie grinçante où on se délecte de voir cette famille se déchirer. Mais ça nous rappelle surtout la notre et des situations qu’on a déjà vécu ou qu’on a essayé d’éviter.

Des comédiens géniaux

Ce quatuor de comédiens est un pur bonheur à regarder. Chacun joue son rôle à la perfection. Guillaume Sentou joue la faiblesse de son personnage à la perfection, Alysson Paradis joue la bourgeoise compréhensive dans une interprétation juste, Grégory-Antoine Magaña ne pourrait pas mieux incarner un auteur à succès avec ses travers parisiens et enfin Garance Bocobza nous livre une interprétation aux petits oignons de son personnage fragile, vulgaire mais surtout touchante.

Mention spéciale pour la mise en scène et la musique

Si les comédiens peuvent exercer leur art avec autant de talent, c’est aussi grâce à la mise en scène. Entre chaque scène, un ballet s’organise pour changer les décors. Mention spéciale pour le cinquième comédien. Il n’apparaît pas la distribution mais il a un rôle fondamentale pour la fluidité de la pièce. Et pour finir, la musique est très bien choisie. Certains morceaux resteront longtemps après la fin de la pièce dans votre tête.

Conclusion

Une comédie à voir avant la fin du spectacle, pour le texte pour les comédiens pour la mise en scène pour la musique. En résumé, tout est à sa place dans cette pièce. Un vrai moment de bonheur.

 

Petite danse viennoise- berceuse pour Lorca

Un peu de poésie avec un grand auteur espagnol, Lorca.

Lorca Lorca Lorca

Vous ne connaissez pas Frederico García Lorca? Ce spectacle est pour vous. Vous connaissez et aimez l’oeuvre de Lorca? Ce spectacle est fait pour vous. Pendant une heure, vous entendrez la poésie douce, engagée parfois frivole de Lorca. C’est le spectacle idéale pour une introduction à l’oeuvre prolifique de ce poète espagnol assassiné trop tôt.

Spectacle intime et touchant

Sophie Millon nous livre l’oeuvre de Lorca avec sensibilité et émotion. On sent la passion de cette comédienne, chanteuse et conteuse pour l’auteur, le poète, le chanteur espagnol. Et cette passion est communicative. Vous aurez du mal à ressortir du spectacle sans avoir garder un petit bout de cette poésie ibérique.

Une musique belle et dure

Le spectacle est articulé autour de la conférence des berceuses. Dans ce texte, Lorca décrit la tristesse des berceuses espagnoles. Sophie Millon nous le prouve en chantant ces berceuses espagnoles. Elle forme avec Fabrice Miny à la guitare un duo enivrant et subtile. Ce qu’il faut pour l’oeuvre de Lorca.

Conclusion

Les textes de Lorca sont magnifiques et la mise en scène avec les parties musicales met encore plus en valeur cette beauté. C’est un pur moment de magie dans l’ombre de Lorca. La fin est un moment de poésie qui devient de plus en plus rare au théâtre.

 

2 fois rien

Un spectacle de poésie poétique

Grég Allaeys et Benoit Dendievel nous propose un duo poète/pianiste. Mais ils nous offrent aussi un duo fraternel et amicale. C’est un spectacle de poésie où s’entremêle des scènes drôles, émouvantes ou touchante.

Un duo dynamique

Les deux comédiens sont tellement complices sur scène qu’on a du mal à croire qu’ils ne sont pas des amis dans la vie. Ils sont attentionnés l’un envers l’autre. Ca donne un duo ultra dynamique sur scène. Les scènes entre deux textes poésies permettent d’apporter une touche d’amour et d’émotions.

Une belle façon de découvrir la poésie

Sur l’affiche du spectacle, il est écrit : « Vous n’aimez pas la poésie? on vous prend au moi ». Donc tout le spectacle est construit pour vous faire aimer la poésie. Et il y arrive plutôt bien. La voix sensuelle de Grég Allaeys allié au piano de Benoit Dendievel va vous transporter dans le monde de la poésie. Et vous allez adorer ça.

Conclusion

Que vous aimiez ou pas la poésie, vous pouvez vous rendre à ce spectacle. Je suis sure qu’il arrivera à vous transporter et à vous faire aimer la poésie. Tentez le coup. Vous risquez juste d’aimer la poésie après avoir vu ce spectacle. Faites vous confiance.

 

Voila le festival d’Avignon 2019 est fini. Rendez vous l’année prochaine.

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