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La fin du festival d’Avignon approche et il reste tellement de pièces que j’aurai aimé voir. Je ne pourrai pas tout voir (il m’en reste 1440 à voir). J’ai quand même eu la chance de voir Air.

Air : résumé

L’humanité veut trouver une solution aux guerres. Deux sciences s’opposent. La science dure et la science molle. La première a gagné. Le monde est donc régi par la prise d’une pilule pour contrôler les hommes. Jacques qui a perdu vient pour la dernière fois expliquer l’importance des émotions dans la nature humaine.

Un spectacle loufoque

Guillaume Loubier fait intervenir différents personnages pour cette conférence sur les émotions. Chaque personnage est plus loufoque que le précédent. Au départ, on se perd un peu mais on comprend vite que chacun est là pour transmettre un message. Les émotions humaines étant complexes, leurs expressions doivent l’être aussi.

Une mise en scène futuriste

Vu le sujet, il aurait été difficile de faire une mise en scène passéiste. Mais ici Lairan Charpentier signe une mise en scène ultramoderne et futuriste. Un écran transparent avec projection d’hologramme, un robot qui parle et qui s’éclaire. Tout y est pour nous envoyer dans le futur. Ça appuie bien le propos.

Une réflexion intéressant

En allant voir ce spectacle, j’avais une idée assez claire et surtout très arrêter sur le transhumanisme. Durant tout le spectacle, Guillaume Loubier démontre que rien n’est tout blanc ou tout noir. Il nous force à nous poser des questions et surtout à revoir notre grille de lecture. Mais pas de prosélytisme ici. Rien n’est arrêté. Guillaume Loubier nous invite à la réflexion en nous laissant libre de nos propres conclusions. C’est intelligent et drôlement efficace. Je n’ai toujours pas fini de réfléchir et j’ai envie de me documenter plus sur ce sujet.

Air : Fiche technique

Il ne reste que quelques jours pour profiter de ce spectacle. Rendez-vous tous les jours à 11h05 à l’espace Alya sauf les mercredis.

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