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Au cœur du bouillonnement estival d’Avignon, où chaque recoin vibre au rythme des créations les plus audacieuses, se niche parfois une perle d’une simplicité désarmante, capable de toucher l’âme au-delà des artifices. C’est le cas de Qui, que, quoi une œuvre chorégraphique qui, sous ses airs de spectacle jeune public, offre une véritable leçon d’humanité.

Qui, que, quoi : Résumé

Le spectacle « Qui, que, quoi ? » est une véritable ode à la diversité. Il célèbre les rencontres et la joie de vivre ensemble. Les artistes y partagent leurs perspectives sur la société et, plus important encore, expriment leurs différences pour les transformer en une force et un atout. L’objectif est d’imaginer un avenir où l’acceptation et l’inclusion sont les maîtres mots.

Une belle énergie

Loin des envolées conceptuelles parfois arides du festival, Yane Corfa, Michèle Dhallu et Bryan Montarou, les maîtres d’œuvre de cette pièce, nous invitent à une célébration joyeuse de la différence. Sur scène, trois danseurs – Bartholi Capucine, Fisson Juliette, Lavagne Béatrice – et une musicienne chanteuse, Sophie Le Morzadec, tissent une trame délicate où la dissimilarité n’est plus une entrave, mais une richesse inépuisable. En 35 minutes chrono, ce ballet pour les tout-petits (2-6 ans) déploie une énergie contagieuse, démontrant que la beauté naît souvent de la rencontre des singularités.

Acceptation et inclusion

La prouesse de « Qui, que, quoi ? » réside dans sa capacité à traduire en mouvements l’acceptation et l’inclusion, des thèmes universels abordés avec une candeur rafraîchissante. La chorégraphie, aérienne et fluide, magnifie chaque geste, chaque pas, chaque interaction, transformant les particularités de chacun en atouts précieux pour le collectif. On perçoit l’héritage de Michèle Dhallu, fondatrice de la Carré Blanc CIE en 1986, dont la mission de rendre la danse accessible à tous se manifeste ici avec une évidence lumineuse.

Une bouffée d’oxygène

Ce spectacle est une bouffée d’oxygène, un rappel subtil que l’harmonie naît de l’assemblage des nuances. Il est d’autant plus remarquable qu’il se veut naturellement inclusif, ouvrant ses portes aux publics malvoyants, non-voyants, sourds ou malentendants, prouvant que l’art, le vrai, n’a pas de barrières.

Qui, que, Quoi ? : Fiche technique

N’hésitez pas à aller découvrir ce magnifique spectacle tous les jours à 10h45 sauf les dimanches au totem.

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