Le festival d’Avignon est le lieu idéal pour l’expérimentation artistique. Aucun lieu sur terre ne permet aux artistes d’être aussi libre pour suivre leurs idées pour créer un moment magique. Douze fait partie de ces spectacles qui vous invite à rêver un monde différent.
Douze : Résumé
Et si, nous décidions de parler uniquement en alexandrins dans la vie de tous les jours. En allant acheter son pain, en voiture ou pour une séparation. C’est ce que Jean-Pierre Brouillaud vous propose d’expérimenter durant une heure.
Une petite folie douce-amère
Sur le papier, on pourrait prendre peur en ce disant que ça va faire un peu théâtre à l’ancienne. Aucune inquiétude à avoir, Jean-Pierre Brouillaud est un fou génial. Il vous embarque avec lui dans ce monde parallèle. En prenant des situations de tous les jours, il nous montre comment la poésie peut adoucir les mœurs et rendre n’importe quelle situation une aventure artistique.
Que c’est drôle
C’est un spectacle où on rit beaucoup. Voir Jean-Pierre Brouillaud transformer un connard en objet de poésie est d’une délectation infinie. Les disputes de couples deviennent des petits bijoux de rire et d’art. On en regrette presque de ne pas avoir la capacité de parler en alexandrins toute la journée. Ce spectacle est une bulle d’air frais avec une folie intrinsèque qui fait du bien au moral et au cœur.
Une bande-son enchanteresse
Tout le long du spectacle Jean-Pierre Brouillaud est accompagné par une guitare. Elle délivre un son doux, apaisant et envoûtant. Cette bande-son est unique et a été créée pour ce spectacle. Un grand bravo à Soliman Brouillaud pour sa maîtrise et son talent pour habiller musicalement cette pièce.
Douze : fiche technique
Vous devez entreprendre ce périple dans cet univers empreint de poésie et d’alexandrins. Embarquement tous les jours à 14h45 sauf les jeudis à la maison de la parole.